jeudi 17 juillet 2014

Lhassa.


































Lhassa.
Le texte est extrait du livre de :
Claude B. LEVENSON :

«Le chemin de Lhassa».
Il est vrai qu’elle peut paraître longue, cette route de pierre et de poussière qui s’inscrit comme à contrecoeur dans un paysage à la limite de l’infini.

Comment dire la fulgurance de ce ciel 
d’un bleu si intense qu’il ferait presque mal 
n’était la chatoyante douceur 
d’un automne mordoré ?

Plus de quatre heures pour parcourir quelque cent dix kilomètres..... 
C’est Lhassa. Première découverte, premières sensations, premiers désagréments aussi. La découverte, d’abord.

Vers la fin du trajet, 
la piste devient route et s’asphalte, 
les hameaux aux toits plats décorés de bannières de prière s’étoffent 
et se transforment en faubourgs, 
une fabrique crache une fumée âcre à la face du ciel qui s’en moque, 
une caserne se tapit sournoisement au pied d’une montagne rocailleuse.

Cette caserne-là cependant, à l’orée de la cité sacrée, paraît d’autant plus incongrue qu’elle s’étale impudemment juste devant la masse imposante, incrustée dans le roc, de la lamaserie de Drepung, l’une des trois plus grandes et plus célèbres universités monastiques de la tradition tibétaine.

Toile sur châssis de 1mx1m peint avec des pigments et du liant acrylique. 
Calligraphie réalisée à l'automatic pen avec de l'acrylique blanc de titane, et de l'encre de chine de couleur.

A bientôt !

3 commentaires:

  1. Tu as bien retranscrit l'émotion du texte et les couleurs. Félicitations!

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  2. wouah! c'est beau! les transparences sont magnifiques..

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  3. Merci à vous les filles ;-)
    Dans une semaine ... C'est VACANCES !!!
    J'ai programmé des articles à paraître tout l'été, mais je ne serai plus là pour répondre à vos commentaires toujours aussi sympas à recevoir et à lire ... ;-) Je répondrai à mon retour fin Août. Bises à vous deux, à très bientôt ! Isabelle.

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